5 jours de Douglas Kennedy
Laura et Richard
Deux inconnus à un tournant de leur existence
Deux êtres, l'un et l'autre enfermés dans son couple
Un homme, une femme
Une rencontre, l'espoir qui renaît
Mais sommes-nous libres de choisir le bonheur ?
Douglas Kennedy est un auteur protéiforme. Il peut écrire des romans au suspens haletant (comme « Les désarrois de Ned Allen ») ou simplement raconter une vie, en apparence banale. Le couple, les épreuves… (« La poursuite du bonheur » ou celui qui m’a le plus marqué, « Les charmes discrets de la vie conjugale »).
Il est aussi capable de se glisser dans la peau d’une femme, sa narratrice, et d’être totalement juste.
L'héroïne de 5 jours, Laura, est en proie à la crise de la quarantaine ou "midlife crisis" en anglais (terme bien plus adapté). N'allez pas croire qu'il s'agit là d'une variation sur le thème du démon de midi. Non, ce livre parle de ce moment où on se retourne sur sa vie et où on se demande si on a fait les bons choix. C’est le cas de Laura qui, malgré sa faculté à positiver en toute circonstance, est malheureuse au côté d’un mari avec qui cela n’a jamais été l’amour fou.
J’ai tout de suite été happée par ce livre, dans la veine des « charmes discrets de la vie conjugale », et touchée par cette histoire assez universelle et ces personnages auxquels on peut facilement s'identifier… Et, malgré des longueurs (notamment dans les déclarations d'amour enflammées que j'ai trouvé un peu poussives...), j’ai aimé. Je me suis demandée comment tout cela allait finir. Je me suis énervée contre un personnage et un rebondissement qui m'ont laissée dans l’incompréhension... ce qui montre que je me suis laissée emporter par l'intrigue.
En résumé, si ce n'est pas le meilleur roman de Douglas Kennedy à mon sens, ce livre m'a touchée, fait réfléchir, et je lui ai trouvé une certaine sagesse...