Et entendre ton rire comme on entend la mer
Ma toute petite, ma douce, mon petit chat, ce 3e mois fût bien cahotique. 3 hospitalisations, c'est beaucoup pour une si petite fille, aussi courageuse soit-elle. On espère très fort que tout ça est derrière nous. Pour souffler vraiment il faudra cependant attendre de passer ce fameux examen qu'on pensait t'épargner et espérer que tout cela n'était que "la faute à pas de chance" (j'ai un doute toutefois...).
Ce mois-ci, je me suis émerveillée de tous tes progrès comme si tu étais la première. Ton premier rire m'a chaviré. Le second aussi.
Ton caractère continue à se dessiner et je te découvre déterminée. Tu t'obstines notamment à chercher ton pouce quand nous nous obstinons à te remettre ta tétine (à têtu, têtu et demi !). Et, quand tu veux saisir un objet, tu t'en donnes les moyens et tu y parviens ! Tout ça n'est pas sans me rappeler ton pirate de frangin...
Pardonne-moi si j'aime autant chercher les ressemblances avec tes aînés. Que veux-tu, rien ne me fait plus plaisir que de retrouver en toi, le sourire de l'une bébé, l'expression de l'autre... J'aime ce trait d'union entre vous 3.
Ma princesse toute belle, tu es un bébé cool, mais exigeant. Quand tu es réveillée, tu aimes qu'on s'occupe de toi. Tu es aussi une grande bavarde. Tu nous racontes des tas de trucs avec une intensité incroyable. Si c'est un truc pas rigolo, comme les misères faites par les infirmières, tu fronces tes petits sourcils. Et puis tu râles quand quelque chose te déplaît ou que le biberon n'est pas arrivé assez vite.
Tu es bien tonique. Tu te mets sur le côté depuis bien longtemps et il ne te manque pas grand chose pour te retourner complètement. Tu as très souvent le point levé, depuis toujours. Ça me fait marrer. Je t'appelle Guevara ou Buzz l'éclair.
Tu sembles avoir choisi ton doudou (pas le moins cher ni le plus facile à retrouver, ai-je besoin de le préciser ?!). Il t'a accompagné partout, dans les bons et mauvais moments, et tu adores te le coller sur les yeux pour t'endormir. Bon, des fois tu le trompes un peu avec un certain lapin mais, chut, on n'en parlera pas.
Avec tes 5,3 kg et des brouettes, tu pèses moins lourd que Chaton Couillon. C'est le dernier mois alors j'en profite pour le dire !
Mon petit soleil, si tu savais comme tu as le pouvoir de me faire le cœur chamallow. Il faut dire que ton sourire dispensé généreusement et tes grands yeux gris feraient fondre un iceberg. À l'hôpital, tu as fait craquer jusqu'aux femmes de ménage. Je n'étais pas peu fière ! Et puis tu me regardes d'un air émerveillé comme si j'étais la 8e merveille du monde. J'adore !
Ma toute petite, ma douce, mon petit chat, tu es la pièce qui manquait à mon puzzle. Je profite chaque jour de tes petits cheveux si doux et de ton petit corps chaud contre moi. Je t'aime.