La bougie de la chouine

19 juin 2016

La bougie de la chouine

Mon amour, mon amour, mon cœur pourrait bien exploser comme l'an dernier quand je te découvrais. Tu grandis si vite. Je ne suis pas prête moi ! On ne pourrait pas prétendre encore un peu que tu es ce frêle oisillon de 3 kg et des poussières ? Celui qui dormait lové contre moi... J'ai essayé de tout enregistrer, chaque miette de toi, mais ça va trop vite.

Quel bonheur d'avoir passé cette année à te regarder pousser. D'avoir assisté à chacune de tes premières fois. D'avoir vu ton sacré petit caractère se dessiner. De voir ta joie de vivre. De savoir te déchiffrer sans parole.

Tu es la reine des cascadeuses. Hier tu as réussi à grimper pour la première fois sur le canapé. Tu te mets debout dessus, tu y fais des roulades, tu vas t'assoir sur l'accoudoir dans le petit coin dos au mur (et tu n'hésites pas à virer ton frère s'il y est) et puis tu frappes le mur de ton petit poing en disant "ayaya" parce que c'est ce que je fais pour te dire de faire attention de ne pas te cogner. Tu as aussi réussi à monter et descendre de ton porteur et à avancer. Il faut voir ton air ravi et fier quand tu parviens à faire quelque chose !

Tu n'as plus ton air interrogateur des premiers jours et ta petite bouche en O, mais tu fronces toujours les sourcils quand tu analyses quelque chose ou que tu goûtes un nouvel aliment. Qu'il est expressif ton regard ! Tu sais le faire noir quand tu n'es pas contente.

Tu as toujours ta petite fossette sur la joue gauche qu'on aperçoit furtivement de temps en temps et que j'aime follement.

Tu es belle. Gracile. Presque blonde (j'ai dit presque !). De grands yeux bleus gris de poupon comme les frangins, de longs cils noirs, un petit nez tout rond, un menton bien dessiné, les dents du bonheur.

Tu veux tout faire comme les grands et manger comme nous. Quand on est à table, tu réclames. Et hier tu m'as tout naturellement volé ma part de gâteau au pot de l'école de SweetPrincess. Au 3e on est plus détendu donc tu as déjà goûté plusieurs fois des gâteaux faits maison.

Tu t'es rapprochée de ton grand frère. Tu as été le câliner un jour où il pleurait, tu as mis tes petits bras sur ses épaules un matin où il te faisait 1000 bisous avant de partir à l'école. Je t'envie un peu cette chance d'avoir un grand frère pour te protéger. J'aurais adoré. Tu as aussi une 2e petite maman en la personne de SweetPrincess.

En parlant de maman, tu dis toujours maman, mais pas papa. Hier j'essayais de te le faire prononcer et si, tu répétais maman, à papa... Tu disais maman aussi ! Sinon tu répètes quelques mots "'a va ?" "hop" "ayaya" (aïe-aïe).

Tu ne marches toujours pas. Tu pourrais, tu fais 1, 2, 3 pas. On est suspendu à tes premiers pas. On se demande quand ils vont arriver. Quand tu l'auras décidé, ça c'est certain...

Tu es très joyeuse. Par contre tu détestes le non ou qu'on te reprenne un objet.

Il y a un an, on se découvrait. Tes frangins n'avaient pas encore fait ta connaissance. Peut-être que je m'apprêtais à te donner ton premier bain. Ce qui est sûr c'est que je passais mon temps à t'admirer, à m'enivrer de ton odeur de nourrisson, à caresser tes petits cheveux si doux. Notre vie à 5 allait commencer et tu allais l'embellir encore.

Joyeux anniversaire mon amour, ma cerise sur le gâteau.